Dans un article sur le rebond entrepreneurial paru le 27 septembre, Maddyness est revenu sur les « mille et une façons de se planter et d’envoyer sa boite dans le mur » et de se relever.
« Libérer la parole et dédramatiser sont les premiers jalons pour sortir de la stigmatisation de l’entrepreneur qui échoue » car « la société comme les entrepreneurs cultivent encore l’image d’un entrepreneur super-héros », y explique Isabelle Saladin, Présidente cofondatrice de l’association Les Rebondisseurs français.
« Il faudrait que tous les entrepreneurs aient en tête que le rebond un élément naturel du cycle entrepreneurial. Il faudrait pouvoir établir un plan de rebond, un plan B… Anticiper permet de prendre des décisions lucides le moment venu », poursuit-elle.
L’article donne aussi la parole à deux ambassadeurs des Rebondisseurs :
- Francis lelong, rappelle que « selon que vous soyez un quinquagénaire, père de famille qui monte une boulangerie ou une jeune diplômée évoluant dans un écosystème startup très disruptif, l’échec ne sera pas du tout vécu de la même façon ». Il poursuit : « L’essentiel est de parvenir à accepter la réalité des choses et de ne pas se raconter une autre histoire. Cela nécessite d’en faire une analyse précise pour en comprendre les ressorts. A priori, on ne fait pas trois fois la même erreur. Si l’on peut tirer bénéfice d’un échec, c’est bien celui-là… ». Ce qui fait la différence selon lui ? « Pour initier un rebond, mieux vaut éviter de se tourner vers les amis et la famille qui n’auront pas l’objectivité d’un entrepreneur qui a connu des difficultés ». Réseaux professionnels, associations, mentor… Peu importe !
- Albert Szulman insiste pour sa part sur le fait qu’un entrepreneur est toujours « certains d’avoir développé le meilleur service. Sans cela, comment convaincre client, investisseurs », Et de raconter que, quand tout s’est écroulé en quelques heures, il être rentré chez lui complètement sonné. Son épouse l’a alors conduit aux urgences psychiatriques…« J’avais donné plusieurs années de ma vie dans ce projet. La chute est vertigineuse. » Il a mis quatre mois avant de commencer à remonter la pente et accepter de saisir la main tendue « J’étais bien entouré sur le plan personnel mais aussi professionnel… Avec Michel Ktitareff, mon ancien associé, on a eu envie de repartir dans l’aventure entrepreneuriale ». Depuis, il a relancé une entreprise qui riche de ses erreurs du passé, connaît un beau développement.
Un article à lire sur https://www.maddyness.com/2022/09/27/rebond-entrepreneurial/