Article de Quentin Périnel paru sur lefigaro.fr le 17/03/2017
INTERVIEW – L’entrepreneuse, fondatrice du Boson Project, estime qu’un vrai échec est lié à une relation humaine. (…)
La jeune entrepreneuse Emmanuelle Duez semble avoir tout pour elle. Jolie, intelligente, pétillante. Avec son Boson Project – une start-up de conseil engagée à casser les codes et à faire «bouger les lignes» dans les entreprises traditionnelles – elle entend incarner la génération Y et sa place dans le monde du travail: une génération en quête de sens, qui a des attentes extrêmement élevées de son travail. Les Y veulent s’épanouir pleinement au boulot. En la regardant pianoter sur son iPhone pour clore ses dernières urgences avant de commencer notre entretien – enfermés dans une cabine acoustique – je me mets soudain à douter. Emmanuelle Duez est la plus jeune personnalité que je rencontre pour «le plus bel échec.» N’ai-je pas fait une erreur de casting?
(…)Que faites-vous pour que cette fâcheuse expérience ne se reproduise pas?
J’ai appris à me mettre à la place des autres et intégrer leur singularité et leur permettre de s’exprimer. Nous sommes 15 personnes à travailler à plein temps sur le Boson Project. Même si je conserve la gouvernance, la hiérarchie est complètement à plat. Aucun chef, nous sommes tous alignés au même niveau. J’ai appris aussi l’importance du recrutement: recruter des personnes qui seront là pour les bonnes raisons et sont prêts à partager un projet commun. Recruter est devenu un plaisir. J’adore être contagieuse, c’est le plaisir ultime de l’entrepreneur! Et depuis que j’ai repris à zéro (après l’échec suscité), il n’y a aucun départ!
A retrouver en intégralité sur http://premium.lefigaro.fr/entrepreneur/2017/03/17/09007-20170317ARTFIG00004-emmanuelle-duez-j-ai-connu-deux-vrais-echecs-dans-ma-vie.php