Cet article de Nicolas Pagniez paru dans le mensuel EcoRéseau Business daté de septembre 2018 et mis en ligne début octobre, présente 2 témoignages d’entrepreneurs qui ont rebondi : Sylvain Tillon (Sydo puis Tilkee) et Isabelle Saladin (Art-DV, puis I&S Adviser).
Parmi les enseignements qu’ils en ont retirés :
- Le rebond fait partie du business plan
- Il faut ne pas trop attendre pour Remonter en selle
- Il faut accepter d’être la source de l’échec
- Il ne faut pas voir trop grand, ni trop petit
- Un seul objectif : gagner de l’argent
Un constat du journaliste : « Un rebond plus facile aujourd’hui »
« Aujourd’hui, le rebond est plus ancré dans les mœurs qu’il y a quelques années. Isabelle Saladin a par exemple créé les Rebondisseurs Français, un mouvement d’entrepreneurs pour glorifier ceux qui ont… rebondi. Le 20 septembre, les Restart Awards (où Isabelle Saladin est d’ailleurs nominée), sous le Haut patronage d’Emmanuel Macron, ont voulu changer le regard sur l’échec. L’association 60 000 rebonds propose de son côté d’accompagner les entrepreneurs post-faillite. Car si le rebond n’est pas chose aisée, Isabelle Saladin confirme qu’il est presque inhérent à la décision d’entreprendre. « Il n’y a pas beaucoup d’entrepreneuriat sans rebond. Le B.A.-BA de la création d’entreprise est de prendre des risques, dont celui de chuter. Il ne faut pas que ça freine le projet. » L’entrepreneure préfère à l’image du bébé qui chute avant d’apprendre à marcher celle du cuisinier qui ratera forcément son plat avant de le réussir. « Nous en faisons une montagne dans le monde entrepreneurial et scolaire, mais la chute n’est pas un échec, l’échec c’est de rester là où on est tombé. » Wouah ! Un aphorisme digne de figurer dans un recueil de citations ! Et plus pragmatique, ce dernier mot d’Isabelle : « Le rebond fait partie du business plan. »
Analyse et histoires de rebond sur à lire sur https://www.ecoreseau.fr/entreprendre/creer-aujourdhui/2018/09/06/deux-parcours-dentrepreneurs-qui-confessent-leurs-erreurs/