Dans les Echos Entrepreneurs le 27/06/10, deux articles parlent de la difficulté à trouver un emploi après avoir connu un échec entrepreneurial.
- Plusieurs entrepreneurs racontent les murs auxquels il se sont heurtés, l’article notant qu’ « au profil atypique de l’entrepreneur s’ajoute parfois la difficulté à présenter la déroute de sa dernière expérience. Face aux revers qu’a pu connaître un candidat, les recruteurs peuvent là encore être réticents. » A lire sur https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/transmission-entreprise/0601391949638-d-entrepreneur-a-salarie-il-faut-lever-les-reticences-des-recruteurs-330195.php
- De son côté, Chantal Baudron, fondatrice et PDG du cabinet éponyme de conseil en recrutement de cadres et dirigeants, considère qu’ « un échec est un apprentissage formidable et accéléré ». Elle estime que « le fait d’avoir échoué, aujourd’hui, n’est plus autant un obstacle pour revenir dans une entreprise. Les employeurs considèrent, depuis une dizaine d’années, qu’un échec, pour un créateur d’entreprise, est un apprentissage formidable et accéléré. Le préjugé que j’ai pu rencontrer dans le passé sur les qualités de la personne n’existe plus. Cela dépend bien sûr des causes de l’échec, mais l’entrepreneur est généralement perçu comme ayant fait face à des difficultés qui l’ont fait mûrir : ce grand condensé d’expérience est apprécié. L’attitude du recruteur peut dépendre aussi de la taille de l’entreprise de réinsertion : les entreprises de taille intermédiaire sont par exemple très favorables à ce type de profil, mais même dans les grands groupes, on observe une belle ouverture. » A lire sur https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/transmission-entreprise/0601391973487-chantal-baudron-un-echec-est-un-apprentissage-formidable-et-accelere-330207.php