En février 2019, l’INSEE publiait les chiffres sur le statut auto-entrepreneur à l’occasion du Salon des Entrepreneurs de Paris : le nombre d’auto-entrepreneurs avait bondi de 28% en France en 2018, selon les chiffres de l’Insee, avec la création de plus de 700.000 entreprises, dont un quart de micro-entreprises (+19,4 %), c’est-à-dire des structures de moins de 10 salariés.
Une occasion pour notre partenaire UpN’Biz de répondre aux questions de Mathieu Noël. « On assiste à un mouvement sociétal où les Français ont décidé de se prendre en main, soit en terme de revenus complémentaires, soit en terme de revenu principal », explique-t-il à l’antenne. « Le statut de micro-entrepreneur est une opportunité pour des gens qui étaient sous des structures complexes de revenir à quelque chose de simple qui, à défaut d’avoir une couverture sociale adéquate au même titre que le régime général, offre une simplicité imbattable en France et en Europe pour entreprendre« .
Il poursuit : « Le micro-entrepreneur est plutôt quelqu’un de 36 ans, avec un revenu trimestriel de 4.000 euros. Il y a beaucoup d’efforts qui vont être faits en 2019, notamment avec un accompagnement plus prolongé pour les femmes enceintes. On essaye aussi de chercher à offrir une assurance chômage pour ces entrepreneurs, ce qui, a priori, va être très compliqué à mettre en place« .
Il conclut en expliquant que ce statut est avant tout « un tremplin pour aller vers autre chose« .