Isabelle Saladin, Présidente des Rebondisseurs Français, a répondu aux questions de Lucie Tanneau pour son article sur l’échec et le rebond paru sur le site MyHappy Job le 16 octobre 2020 et intitulé « En France on se concentre sur l’échec, mais l’important, c’est le rebond ! ».
Dans cet article, la journaliste s’interroge sur le poids de l’échec pour les entrepreneurs par temps de Covid-19. Ce à quoi Isabelle lui répond : « L’échec est un diplôme pour devenir entrepreneur. Personne n’a jamais marché du premier coup, on a donc tous connu l’échec.»
Sauf qu’en France, on se concentre beaucoup trop sur l’échec, alors que l’important, c’est le rebond !
Et Isabelle d’insister sur l’importance de ne pas s’isoler. « Il n’y a pas de honte à avoir. Comme un échec scolaire n’est pas grave si on parvient à faire quelque chose de sa vie ; un échec dans le monde professionnel peut permettre de rebondir. C’est ça qui compte ! ».
Pour elle, « ce qui nous empêche de parler librement de nos échecs c’est l’égo : on a du mal à réaliser que l’on a échoué sur des faits et pas sur sa personne ». Or faire son introspection est essentiel pour avancer, comme un sportif après une compétition où il n’a pas eu de résultats satisfaisants.
La crise de la Covid-19 peut aider à avancer sur le sujet. Car tout le monde est dans le même bateau et la faute ne revient à personne. Ce sera alors peut-être plus facile de libérer la parole de ceux qui connaissent des difficultés. L’enjeu étant maintenant de développer les outils (communication, aide juridique, comptabilité…) pour tenir et traverser la tempête.
A lire sur https://www.myhappyjob.fr/en-france-on-se-concentre-sur-lechec-mais-limportant-cest-le-rebond/