Dans un article paru dans le mensuel EcoRéseau Business daté d’avril, Anthony Léger, fondateur de GoEntrepreneur, a vécu l’échec et le rebond. Il revient sur son expérience entrepreneuriale, convaincu aujourd’hui que « l’échec n’existe que si l’on abandonne. » Lui, il a choisi de croire…
Extraits :
« C’est l’histoire d’un jeune salarié responsable de formation au sein d’une banque d’investissement qui tient à bout de bras pendant quelques années sa mission : « Aider à réussir, que chacun trouve du plaisir à son poste, aider l’autre. » Mais le Samaritain de la formation, au terme de huit années à la tête d’une équipe de sept formateurs pour 1 000 collaborateurs et un budget à « six zéros », comprend qu’on lui demande une course de performance sans valeur humaine ajoutée, appliquer des décisions venues du haut. Démission.
(…) « Je fouille les offres à la recherche d’une franchise qui ferait de moi ce patron tourné vers le conseil. » Il pense avoir trouvé l’enseigne de ses rêves, convainc sa banque de financer son contrat de partenariat (une variante de la franchise), trouve le bureau, le nom, il est le seul franchisé du département de l’Eure-et-Loir – il demeure à Chartres –, se lance, trouve des clients et… végète. « Malgré une formation coûteuse mais insuffisante, privé de données, sans confrères, face à des entrepreneurs venus du BTP, des mâles sans grand savoir-vivre peu disposés à appliquer mes conseils humainement aiguisés, je viens à mon bureau sans entrain. Intellectuellement, je ne me sens pas évoluer. »
(…) Alors Anthony Léger s’invente une autre entreprise, mi-numérique, mi-humaine. Il attire une clientèle d’entrepreneures (oui, essentiellement des femmes) en perte de vision, de résultat, de sens.