Il s’appuiera sur ses expériences entrepreneuriales et sa connaissance des relations entre chefs d’entreprise et collectivités dans différentes régions de France pour lancer des initiatives à l’attention des acteurs économiques territoriaux et piloter les correspondants en régions.
Michaël Pouchelet, 36 ans, fondateur de COMpositions, puis de Lareklam, a adhéré aux Rebondisseurs à l’automne 2018. Il s’investit aujourd’hui aux côtés des fondateurs du mouvement en tant qu’Ambassadeur pour participer activement au changement de regard sur l’échec entrepreneurial et faire du rebond la nouvelle mesure du succès.
Convaincu qu’il est essentiel d’accélérer maintenant le déploiement d’actions de proximité en région, il devient Ambassadeur sur les Hauts-de-France et prend en charge la mise en œuvre d’initiatives à destination des acteurs économiques qui sont les interlocuteurs des entrepreneurs sur les territoires, ainsi que la coordination nationale des actions menées par les correspondants régionaux de l’association au nombre desquels figure notamment Anne-Flore Adam qui œuvre depuis déjà 6 mois pour valoriser les entrepreneurs en rebond de Haute-Savoie.
Son implication pour les Rebondisseurs Français trouve sa source dans son histoire d’entrepreneur. C’est à la fois en parlant de son expérience avec d’autres chefs d’entreprise et en écoutant les prises de parole des Rebondisseurs que Michaël a changé de regard sur son propre parcours : ayant dû fermer en 2017 sa 1ère entreprise, COMpositions, après 10 ans d’activité, il a appris à faire face à la fois à des pertes matérielles et au changement de regard de l’ensemble de son entourage, tant professionnel que personnel. Toutefois, ce qui a été déterminant pour qu’il aille à nouveau de l’avant, c’est de voir autrement son histoire, d’y lire non plus l’échec mais le pivot qu’il a réussi à faire et le rebond qu’a occasionné la fin de COMpositions. Ce parcours lui a valu d’être l’un des 3 nominés aux ReStart Awards de septembre 2018 dans la catégorie « économie numérique ».
« Echouer fait partie de la vie de l’entrepreneur. On peut rater un lancement produit, un virage stratégique, un recrutement, ou carrément son projet de société. Mais ce qui compte, et qui n’est pourtant jamais valorisé, c’est la capacité de rebond de l’entrepreneur. Elle se traduit dans l’énergie qu’il met pour sauver son activité coûte que coûte, dans la créativité qu’il déploie pour réinventer son modèle et sa stratégie, dans l’activation de pistes diverses et variées pour préserver au moins une partie du projet initial et des emplois créés, ainsi que dans la résilience qui le fait arrêter un projet à un moment donné pour en démarrer un autre quelques temps après. Ce point commun est le dénominateur commun à tous les Rebondisseurs Français, et c’est ce qui donne sa particularité et sa force à ce jeune mouvement entrepreneurial », explique Michaël Pouchelet.
