Notre ambassadeur Denis Fayolle est interviewé ce mois-ci par Nicolas Pagniez dans Ecoréseau Business daté de juillet-août 2018 (p.46).
Extraits :
Serial Entrepreneur, Denis Fayolle fait partie des ambassadeurs des Rebondisseurs Français, initiative qui promeut la valorisation du rebond des entrepreneurs français. Ayant lui-même connu plusieurs échecs qui ont failli l’écarter du chemin entrepreneurial, il livre son approche de l’échec et du rebond.
(…) « Je suis entrepreneur depuis 18 ans et j’ai créé 15 entreprises. J’ai été confronté à la nécessité de rebondir dans les échecs évidemment mais aussi dans les succès ».
(…) Au-delà de l’aventure de La Fourchette, Denis Fayolle a commencé à entreprendre à 24 ans. Toutes ses entreprises n’ont pas été des succès – « Certaines n’ont duré que 3 mois » – mais toutes ont conduit à des remises en cause bénéfiques. Suite à l’aventure de La Fourchette, il décide de lancer un nouveau modèle d’entrepreneuriat. Il travaille sur des projets, les lance avec des associés fondateurs opérationnels qu’il choisit puis laisse la barre à ces derniers même s’il reste « on board » et physiquement dans les locaux de l’entreprise pour venir en aide si besoin. Un modèle qu’il a failli ne pas continuer suite à l’échec d’une start-up avec laquelle il souhaitait disrupter le marché du maintien à domicile des personnes âgées. (…) Un échec qui a conduit le serial entrepreneur à remettre en question son modèle (…).
Il en faut cependant plus pour arrêter Denis Fayolle qui décide finalement de continuer, motivé par d’autres beaux projets issus de ce modèle comme Habiteo, Adrenaline Hunter ou encore Singulart. (…)
A l’entendre, l’échec est une vertu. « Aujourd’hui on promeut beaucoup le succès, mais ce qui est intéressant, c’est que derrière tous les succès, il y a des échecs.Il n’est pas suffisamment valorisé en France alors que moi je le valorise énormément. » L’entrepreneur en veut pour preuve que, lorsqu’il recherche de nouveaux associés, il cherche des profils qui ont déjà créé une entreprise. De fait, cette première entreprise est souvent un échec. « Ils ont du coup été confrontés à la difficulté,ils ont appris beaucoup de choses sur eux-mêmes. L’échec est à mes yeux un des plus grands enseignements. » L’entrepreneur cite d’ailleurs Nelson Mandela, « je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». (…)
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