Dans un article paru sur Capital.fr le 23/01/19, Claire Aubé fait le point sur le parcours de plusieurs salariés qui sont revenus dans leur entreprise après l’avoir quittée, expliquant pourquoi ces entreprises avaient tout à gagner à accueillir ces salariés effectuant un come-back. Plusieurs conditions néanmoins : il ne faut pas qu’il y ait eu de contentieux avec le salarié au moment du départ, qu’il ait eu une expérience intermédiaire bénéfique, respecter protocole d’intégration mis en place, et communiquer vis-à-vis du reste de l’équipe.
Extraits :
(…) « Recruter des salariés boomerang, c’est-à-dire les réintégrer dans l’entreprise qu’ils avaient quittée plusieurs années auparavant, est aujourd’hui bien vu, notamment dans les pays anglo-saxons, où l’on accepte plus facilement une certaine fluidité des carrières : 15% des salariés sont déjà revenus chez un ancien employeur et 40% y songent sérieusement, selon WorkplaceTrends, un cabinet d’études RH américain. Cela n’a pas toujours été le cas. Auparavant, partir rimait avec trahir. Aujourd’hui, savoir laisser partir ses talents témoigne de la logique «transactionnelle» dans laquelle employeurs et collaborateurs semblent s’inscrire. »
(…) Trois patrons qui ont fait leur come-back
- Le magicien. Steve Jobs, revenu en 1997 à la tête d’Apple, alors moribonde. Il en fait l’une des plus grosses capitalisations boursières de la planète.
- L’opportuniste. Eric Carreel a racheté l’an dernier à Nokia Withings, la boîte qu’il avait vendue deux ans plus tôt au géant finlandais pour 170 millions d’euros.
- Le spécialiste. Après avoir été président de Casino, Georges Plassat part diriger Carrefour Espagne qu’il quitte pour devenir président de Vivarte. Avant de revenir prendre la tête du groupe Carrefour en 2012.
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