Isabelle Saladin a récemment répondu pour un article paru le 29 octobre 2020sur le site Re.Source de Randstad et intitulé « A quand le droit à l’échec en entreprise ? » . Le constat est renouvelé que l’échec ne va toujours pas de soi en France et qu’il faut « libérer » la parole des chefs d’entreprise.
Pourr Francis Boyer, fondateur de Dynesens, un cabinet de conseil aux entreprises, « en France, on confond la compétence et l’identité. Si j’échoue, c’est que je suis nul, Or, freiner ou empêcher l’échec conduit à l’immobilisme ».
Sébastien Biessy, Directeur de l’Activité Talent – France de Willis Towers Watson estime pour sa part que la responsabilité tient au top management., que c’est a lui de l’impulser pour que ca fasse partie de la culture d’entreprise.
Et Isabelle Saladin de rappeler pour sa part qu’ « outre-Atlantique, on vous demande en entretien quel est votre plus gros échec. Et si vous n’en avez pas un, c’est suspect. Les Américains ne glorifient pas l’échec, mais la capacité à rebondir. C’est là que les mentalités doivent changer en France. (…) On oublie souvent de rappeler que 99% des entrepreneurs à succès ont connu des échecs avant de réussir. C’est ce qui a de la valeur, car ils ont appris à rebondir, affirme-t-elle. En France, on a fait du mot échec quelque chose de négatif alors qu’il est synonyme d’expérience ».
Sur ce plan, Isabelle Saladin marque une vraie différence entre les grands groupes et les plus petites structures de type PME, qui semblent faire bouger leurs mentalités plus aisément.
un article à lire sur https://resources.grouperandstad.fr/anticipations/droit-a-lechec-pourquoi-les-entreprises-ne-le-valorisent-pas/